Le 3ème trimestre de grossesse

Depuis quelques semaines, j’ai la chance d’avoir une petite fille en pleine santé qui est venue combler toutes les parties vides de mon existence. Je profite d’une de ces siestes pour vous parler de mon troisième trimestre de grossesse. Celui qu’on assimile (à juste titre) comme le plus long des trois.

Voici donc un point sur ces choses que j’ai vécu au cours de cette dernière ligne droite.

Les fuites de lait

C’est quasi jour pour jour au début de mon septième mois que du colostrum a commencé à s’échapper de mes seins… Je m’en suis d’abord rendu compte au réveil par des tâches sur mes hauts de nuit, mais, j’ai aussi commencé a constater ces pertes devant une pub de couche à la télé ou après une conversation avec Mathieu sur notre futur changement de vie.

Sachez que c’est parfaitement normal, mais que personnellement, je ne m’y attendais pas. En effet, pour moi, le lait n’apparaissait qu’au moment de l’accouchement… Mais non, cela peut arriver dès la 12ème semaine de grossesse.

Autre info que je trouve utile, ce n’est pas parce que vous avez des pertes de lait tôt au cours de la grossesse que cela signifie que vous aurez beaucoup de lait une fois votre enfant mis au monde ou inversement.

En ce qui me concerne, j’ai donc fait l’acquisition de coussinets d’allaitement (jetables et lavables) dès le début de mon 3ème trimestre (j’avais l’appréhension ++ de me balader avec une auréole de lait sans m’en rendre compte… chose qui depuis l’accouchement ne me pose plus aucun problème :-D)

Les « nuits » compliquées

Entre les kilos en plus et les hormones qui modifient le bassin… mes nuits sont devenues compliquées… Exit les cauchemars, ce sont surtout les douleurs des hanches qui m’ont empêché de dormir.

Impossible de dormir sur le ventre en raison de sa forme de plus en plus arrondie. Impossible aussi sur le dos en raison du syndrome cave. En effet, le poids de mon utérus exerçait une pression sur ma veine cave provocant des malaises… youpi

Enfin, j’étais capable de dormir sur le coté droit ou sur le coté gauche, mais pas plus d’une heure trente car le poids sur mes hantes me causait des douleurs terribles.

Bref, mes dernières semaines de grossesses ont été très fatiguantes en raison d’un gros gros manque de sommeil.

Ces douleurs ont complètement disparue après l’accouchement.

Magique !

Les « longues » journées

Mes septième et huitième mois de grossesse ont été très actifs. J’avais énormément de boulot et pas vraiment le temps de m’écouter. Mon bébé bougeait beaucoup et cela avait le don de me rassurer sur mon le fait que mon rythme lui allait.

J’ai commencé a lever le pied sur le boulot un mois avant mon accouchement car la fatigue était devenu intense et que le mois de décembre et les fêtes étaient le moment adéquat pour prendre un peu de recul sur mon entreprise sans pour autant délaisser mes clients.

Et dès lors que j’ai pris le temps de me poser, le temps est devenu très long… Etonnement, j’ai commencé a procrastiner. Je n’avais pas tellement envie d’accoucher en avance et je m’étais mis en tête que tant que je n’aurais pas boucler ma To Do List, il était impossible qu’elle arrive… J’ai donc commencé a prendre mon temps. Siester, glander devant des émissions idiotes à la TV, végéter sans but précis… grignoter et finalement cocher quelques cases de ma to do de temps à autre !

Pour info, j’ai envoyé les dernières factures de mes clients et boucler ma compta avec des contractions toutes les 5 minutes à peine 3h avant de partir à la maternité, mais, c’était les dernières choses à cocher sur ma liste et ma fille est née le jour du terme… La force du mental 😀

L’engourdissement des mains

Autre joie de la fin de grossesse, l’engourdissement des mains. Principalement la nuit, il provoque une sensation de fourmillement et d’endormissement du membre très désagréable.

Impossible de tenir un objet lourd longtemps, ni de tricoter d’ailleurs.

Cela arrive assez fréquemment. Apparement c’est lié à une pression sur le canal carpien. En ce qui me concerne, ça a totalement disparu deux semaines après mon accouchement.

La prise de poids

J’ai terminé ma grossesse avec + 15 kg en tout, c’est un peu plus que ce que mon gyneco aurait souhaité, mais je ne vais pas vous mentir… contrôler son poids en période de fête était peine perdue.

Puis tant que ça n’avait pas un impact négatif sur mon bébé, je me moquais un peu du chiffre sur la balance.

La bonne bouille et le gros ventre de fin de grossesse
La bonne bouille et le gros ventre de fin de grossesse

Les angoisses organisationnelles

Vais-je y arriver ? Est ce qu’elle sera en bonne santé ? Est ce qu’elle aura des cheveux ? A qui elle va ressemblée ? Est ce que je vais l’aimer ? et comment on va faire pour les bains ? Et elle va dormir ou ? et moi, est ce que je vais être capable de récupérer alors que ça fait des semaines que j’accumule un dette de sommeil ? Qui va la garder ? Est ce que je vais savoir concilier vie de femme, de maman, d’entrepreneur ?

Autant de questions qui ont nourrit mes angoisses au cours du 3ème trimestre… Autant de questions auxquels j’ai, en partie, répondu depuis qu’elle est née, mais qui m’ont quand même bien pris la tête…

Faut dire qu’au cours du dernier mois, on a que ça a faire… Attendre, douter et fantasmer la suite.

Bref, J’ai eu la chance d’avoir une grossesse vraiment chouette, sans souci et pendant laquelle j’ai pu rester active… encore plus celle d’accoucher d’un bebe en pleine forme.

Jusqu’à 8 mois de grossesse, j’ai aimé être enceinte… Mais le 9ème mois, quelle plaie ! Alors oui, c’est vrai, c’est génial de faire grandir un bébé en soi pendant cette période, de le sentir bouger… Mais franchement, je crois qu’à lui seul le 9ème mois m’a semblait plus long que les 8 autres réunis !

Voila pour le récit du dernier trimestre. Je reviens très vite pour vous parler de mon accouchement, de ces choses que je recommande à toutes d’avoir dans la valise de maternité et du fameux post-partum.

Ali